Du choix difficile de la "lunch box"

Parmi les éléments prioritaires (et nécessaires !) d'une bonne intégration, la lunch box est capitale. Pas de cantine à l'école : les enfants doivent amener leur "snack" de 10h et leur déjeuner à l'école. Aussi faut-il les contenants adéquats. Les filles et moi sommes donc parties enthousiastes choisir leur kit pique-nique. Naïves que nous sommes. A peine franchi le seuil du magasin de cuisine du coin, nous avons été submergées par l'offre... Il y a le matériau (je rappelle que nous avons affaire à l'école Steiner et que nous sommes à SF, donc double exigence en matière écologique), la taille, les compartiments, la manière de les fermer, les couleurs, la façon de les transporter, les options (avec ou sans couvert intégré, isotherme ou pas...) et, bien sûr, le prix... Les filles ont bien vite fait de me lâcher pour tester tout un tas de gadgets culinaires autrement plus marrants. Et c'est désemparée que je me suis tournée vers le vendeur qui voulant bien faire m'a proposé toute une gamme supplémentaire qu'il gardait jalousement dans son stock. Trop de lunch boxes tuent la lunch box. Au bout d'un temps indéfini, on a opté pour le sac isotherme, boîtes à compartiments, et gourdes made in France parce qu'il fallait bien faire un choix.

L'étape suivante est de REMPLIR la lunch box. Donc élaboration et préparation du pique-nique. Tous les jours de la semaine. Et il faut faire sain...
Dès le premier jour j'ai eu une remarque de la maîtresse de Mila qui s'inquiétait de la petitesse de ce que je lui avais préparé... "Ne vous inquiétez pas, j'ai toujours des fruits frais et secs pour les enfants qui ont encore faim". En sous-titre : "ça commence bien : tu laisses ta fille crever de faim dès le premier jour.             Mauvaise mère". J'ai bien vu le blanc avant le mauvaise mère. Comme une condamnation...

Enfin, on a pris à peu près le pli. J'ai réalisé hier qu'il pouvait arriver à Mila de confondre parfois son goûter avec son déjeuner (ce qui pourrait expliquer la scène du premier jour). Et je ne mets plus mon réveil à 6h00 pour remplir ces fichues boxes à temps...