mardi 3 novembre 2015

Négligence

Trois semaines sans même avoir fait ne serait qu'un tout petit article sur ce blog c'est long... Du moins pour moi. Je ne me prononcerai pas pour vous. Bref, comme dirait France Gall : "C'est peut-être un détail pour vous mais pour moi, ça veut dire beaucoup."
Merveilleux trait d'esprit que l'on doit plutôt à Michel Berger... Mais que serait l'esprit sans sa voi...x.
Mouais, va falloir se chauffer un peu.
Bref.
J'ai profité pleinement de la visite de ma grande soeur et sa famille, suivie de près par celle des H&M de Marseille. Leur présence en plus d'être un vrai plaisir, m'a permis d'apprendre (enfin) à connaître un peu mieux SF et ses multiples quartiers...
Même si, contrairement à mon beauf et aux H&M, j'ai encore besoin d'un plan de la ville pour m'orienter que je consulte joyeusement sur mon portable histoire d'avoir l'air vaguement locale... Ce dont je doute cependant, puisque chaque fois que je franchis la porte d'un magasin, d'un café ou d'un musée, on continue de me demander d'où je viens. Les jours heureux je me dis que c'est tout simplement ma "French Touch", les jours tristes, je sens que je serai toujours étrangère et nourris ainsi mon complexe d'immigrée dont je retoucherai un mot très prochainement...
Va pour les jours heureux en tout cas aujourd'hui :

Je cherchais un moyen de la placer celle-là (héhé)
Certes, SF est, comme la plupart de villes américaines, organisée en damier... Ce qui devrait aider un peu mon maigre sens de l'orientation, mais quelques artères principales se sont imposées en biais et trois, quatre avenues ont décidé de se courber... Et de semer ainsi le voyageur déboussolé... Bon, on doit être 3 depuis la naissance de SF à se paumer à cause de ces quelques rues. Et les deux autres c'était au 19e siècle... Et qui me confirme qu'ils se sont plantés à l'usine, enfin que je suis tombée sur un débutant qui a dû écrire "sans de l'orientation" ce crétin...

Toujours est-il que je me suis laissée mener avec joie par nos visiteurs... A qui je rends hommage pour leurs adresses, leur entrain, leur curiosité, leur voiture : ils ont été des guides formidables et ils me manquent déjà beaucoup (dites les cocos, il serait temps que vous reveniez : il reste encore quelques quartiers que nous n'avons pas faits !).

A peine tout le monde parti et l'assourdissant silence de leur absence retenti, Halloween nous a absorbé dans sa spirale festive !

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